Aprés-midi "Royal" à Deauville
Royal Barrière
bd Eugène Cornuché 14800 DEAUVILLE
02 31 14 39 59
Date de la visite: Samedi 21 août
2010
Les victimes: Moi et 10 de mes pious-pious de mon équipe des ventes
Les circonstances : Ah, le management… Un aboutissement dans la carrière d’une personne. La gratification de toute une vie de dur labeur. La joie de voir les regards s’illuminer quand vous proposez des idées formidables…
Sûrement. Sauf que pour le moment ça se résume à une voiture surchauffée avec personne qui parle, 4h de trajet à la clé et un repas qui va me passer sous le nez si l’on n’arrive pas avant 15h. En plus, j’ai eu la bonne idée de me coucher tard la veille de très mauvaise humeur grâce au comportement particulièrement délicat de Mr X... Je maudis en silence les 15 km de bouchons aux mille milliards de péages, les gens en vacances, moi-même et mes initiatives à la noix… bref… pas gagné tout ça. Heureusement il fait beau, très beau, trop beau…
Le lieu du crime : Deauville. Je pourrais aller a Eurodisney me direz vous… quoique je me demande si la mer de Sable ne suffirait pas, mais bon, je tiens à garder un lien avec notre beau métier qu’est l’hôtellerie et comme je n’ai pas abusé de la mer cet été… Deauville est la destination qui permet de faire d’une pierre deux coups.
Quitte à donner dans le trip team-building « La Vérité si je vends » nous allons au Royal Barriere. Au buffet piscine exactement. Car il faut savoir qu’il n’y a pas de brunch dans cet hôtel tout comme il n’y a pas de clim. Celui qui nous fait visiter l’hôtel a d’ailleurs un drôle de réponse « L’hôtel est trop vieux et nos clients sont arrangeants ». Bah, il a bien de la chance lui d’avoir des clients cools prêts à débourser 400 euros pour une chambre sans air-conditionné, car moi dans mon hôtel quasi neuf, avec la clim, eh bien ils ne le sont pas du tout « arrangeants » !
L’arme du crime : Le buffet. J’aimerai prendre une photo mais il n’y a pas d’angle pour en prendre une convenable. En synthèse, un premier
buffet d’entrées avec des fruits de mer du saumon, des crudités, une seconde station plats chauds, servis par le chef étoilé
himself Eric Provost. Celui-ci vous propose de la daurade, de l’agneau, des coquilles St Jacques à la Plancha, accompagnés de
gratin dauphinois, taboulé de légumes, riz. Ensuite vous pouvez vous diriger vers le buffet fromages, qui se sent un peu mal étant donné la
température extérieure en ce beau samedi ensoleillé et pour finir le repas, vous pouvez choisir un dessert classique dans la vitrine tournante
réfrigérée.
Le préjudice: 60 euros le buffet, hors café et boissons.
Verdict : Bêtise ou gourmandise? Bêtise. Je tiens à préciser que ceci est mon idée et malgré la mauvaise humeur qui m’accable ce jour-là, mon verdict est tout à fait objectif. Le buffet ne casse pas trois pattes à un canard, vous devez chercher votre serveur du regard pendant un certain temps avant de mourir déshydraté, si vous voulez du pain, à vous de le prendre sur le buffet, personne ne vous le met sur table… et le pompon, le serveur ne sait pas comment marche une American Express. Je suis bien gentille de lui dire que je dois signer le deuxième ticket sinon l’addition est pour sa pomme. Euh… ils payent comment les clients « arrangeants » du Royal, d'habitude ?
Les complices : votre grand-mère, votre vieille tante, votre mari… en tout cas tous vieux et riches.
Les +: Je peux dorénavant dire « le buffet piscine du Royal : bof »
La qualité des fruits de mer
Je n’ai aucun regret à ne pas avoir poussé plus loin mes aventures scoutes, colo, ou même une carrière dans l’enseignement.
La gentillesse du personnel hôtel+restaurant
Les - : Le service amateur
L’interdiction d’utiliser la piscine même si l’on vient déjeuner
La non-vue sur la mer.